Demain, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, aura lieu une grève féministe nationale. Nous y prendrons part, et nous espérons que vous nous rejoindrez. Afin d’apporter plus d’informations à ce sujet (voire de vous convaincre !), on s’est dit qu’une communication supplémentaire ne serait pas de trop.
Une grève nationale ?
Oui oui. La section Solidaires de Systerel appelle à la grève avec ses propres revendications pour l’entreprise (disponibles ici), mais Solidaires Informatique y appelle aussi au niveau national (ici), l’Union Syndicale Solidaires au niveau interprofessionnel (là), et toute une intersyndicale (par ici). Ce sont donc des centaines de milliers de personnes, de toute la France (et au delà !) et de tous horizons professionnels, qui cesseront le travail demain pour réclamer, dans leurs entreprises et dans toute la société, davantage d’efforts pour l’égalité entre les hommes et les femmes, contre le sexisme et les violences faites aux femmes, et pour de nouveaux progrès sociaux.
Une grève féministe ?
Tout à fait. En 2024, les inégalités de genre sont toujours une réalité, les violences sexistes et sexuelles aussi, et contrairement à ce qu’on pourrait croire, le sexisme ambiant ne recule pas, au contraire. Face à cet état de fait, on peut se résigner, se dire qu’à son échelle on ne peut rien faire. On peut aussi choisir d’agir là où l’on peut, comme on peut : en arrêtant de travailler, on envoie un message clair à l’entreprise quant à notre préoccupation pour ce sujet et aux leviers qu’elle peut actionner. On peut en profiter pour s’informer, aller manifester, voire rejoindre des collectifs et associations pour s’engager pour faire respecter et progresser les droits des femmes !
Comment ça marche, la grève ?
Pour une explication exhaustive, on vous renvoie vers le site de l’Union Syndicale Solidaires : https://solidaires.org/connaitre-ses-droits/fiche-droits/fiche-n-7-le-droit-de-greve/
Est-ce qu’il y a un décompte des grévistes ?
Pas vraiment. L’entreprise ne doit pas garder de trace de votre grève (hormis ce qui est nécessaire pour établir la paie), et dans le privé aucun décompte officiel n’existe. L’inspection du travail fait des estimations, les syndicats aussi. Si vous faites grève, n’hésitez pas à nous en faire part !
Et si je veux aller en manifestation ? Ou ne pas y aller ?
Il y en a dans toute la France :
- A Marseille (pour les aixois·es) : 10h place du Général de Gaulle
- A Paris : 14h place Gambetta
- A Toulouse : 14h place du Capitole Les cortèges Solidaires sont plutôt festifs et colorés, et les camarades veillent à la sécurité et la sérénité. Et si vous ne voulez pas y aller … Ça n’est pas grave ! La grève n’implique pas la manifestation, chacun·e est libre d’occuper son temps comme il/elle l’entend !
Et après le 8 mars ?
Ce sera le 9. Et nous continuerons à dénoncer les inégalités et les violences, et à proposer des pistes d’amélioration et des solutions potentielles. Vous ferez grève, mais vous vous demandez comment prolonger ça au delà ? Ou bien vous ne ferez pas grève, mais vous vous demandez comment agir au quotidien ? Faites-nous part de vos observations, de vos aspirations, de vos idées, à nous, au CSE ou à la direction : toutes les bonnes volontés seront appréciées. Et pour aller plus loin, vous pouvez vous informer (on recommande les publications du Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes, ainsi que les ressources du Centre Hubertine Auclert), et pourquoi pas rejoindre un syndicat et/ou un collectif pour faire avancer (et faire appliquer) les droits des femmes !