Bonjour tout le monde,
Récemment, plusieurs appels à des blocages en septembre ont été relayés suite à l’annonce de mesures d’austérité par la voix du 1er ministre en juillet. A la section syndicale, on pense que ces mesures sont extrêmement brutales (source principale de la liste) :
- Suppression de 2 jours fériés,
- Baisse du budget de tous les services publics,
Coupes dans le budget de la sécurité sociale avec notamment (source) :
- la fin de la prise en charge à 100 % des soins pour les affections de longue durée (ALD)
- le doublement des franchises médicales
- Suppression de 3000 postes de fonctionnaires et le non-remplacement d’un fonctionnaire sur trois,
- Une “année blanche”, càd reconduire à l’identique certaines dépenses entre 2025 et 2026, sans augmentation pour compenser l’inflation (source) ce qui impliquerait notamment :
- La baisse (en euros constants) des allocations familiales, des aides au logement, de l’allocation adulte handicapé, bourses d’études, et du RSA
- La baisse (en euros constants) des pensions pour les retraité·es (que le gouvernement veut désindexer par rapport à l’inflation (source))
- Une baisse drastique des droits au chômage
- Attaque du droit du travail avec notamment la division par deux ou trois des délais de recours devant les prud’hommes en cas de licenciement abusif (alors que les licenciements non économiques ont doublé en 10 ans), ce qui réduira le temps accordé aux salarié·es pour se défendre (source)
- Remise en cause de certaines agences de l’état : aucune n’a été citée, mais rappelons que parmi ces agences figurent par exemple l’ADEME (Agence de la transition écologique) et l’ANSES (agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) qui constituent des contre-pouvoirs importants.
On pourrait se dire que ces mesures ne se produiront pas puisque le 1er ministre tombera vraisemblablement le 8 septembre après le très probable échec du vote de confiance à l’assemblée nationale. Mais le gouvernement a déjà commencé, sans débat ni négociation, à mettre en place une de ces mesures avec 3 décrets prévoyant de doubler les franchises médicales des actes médicaux, des consultations, des médicaments : cela doublera donc la partie non remboursée par la sécurité sociale (ce qu’on appelle le reste à charge) alors que cela avait déjà été doublé en 2024. (source 1 gratuite et source 2 avec paywall)
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